Animateur Patrick DORVAL

Connaissez vous le cadran campagnol ? non ? et l’aulongat, le doumergal, le roumanel, le jaseran ? non plus ? mais bien sûr que vous les connaissez ou plus exactement que vous le connaissez, car tous ces noms font partie des 42 appellations « vulgaires » comme désignant un seul et même champignon : l’oronge ou Amanite des Cesars…

Voilà l’un des exemples qui seront développés dans cette première partie consacrée aux appellations vernaculaires et qui vous amèneront à comprendre pourquoi l’établissement d’une nomenclature scientifique s’avérait nécessaire.

Ce sera l’objet de la seconde partie, consacrée à la dénomination « savante » des champignons, fondée sur la langue universelle de la mycologie : le latin. Pas question ici, bien entendu, de faire de vous des latinistes distingués (es), mais une modeste ambition, celle de vous permettre de comprendre pourquoi l’on dit Russula ochroleuca ou encore Tricholoma ustaloides, pour ne prendre que ces deux exemples .